Carnet de voyages

Un peu de lecture

Séminaire vert RSE : diviser par 10 votre empreinte carbone

Par Thomas

Pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris, à savoir limiter à +2°C le réchauffement climatique d’ici 2100, nous devons réduire de 80% nos émissions actuelles de gaz à effet de serre. Le défi est de taille !
Le séminaire d’entreprise peut être un poste conséquent du bilan carbone chez certains de nos clients : jusqu’à 80% de leur empreinte !
Dans cet article, nous proposons 12 actions immédiates pour diviser par 10 votre empreinte carbone en séminaire.
C’est parti !




Synthèse : l’avion, principal contributeur des émissions de CO2 liées aux séminaires


Avant toute chose, il nous apparaît utile de commencer par un rappel de notre démarche ainsi que par une note méthodologique. 

Nous avons souhaité, à travers cet article, proposer des solutions concrètes pour maîtriser l’impact de tout voyage sans en compromettre sa qualité : loin de nous l’idée de vouloir stigmatiser certains comportements ou d’adopter un discours moralisateur. Chacun peut ainsi y puiser les actions qui lui paraissent les plus pertinentes !

Côté méthodologie, nous avons choisi d’adopter le prisme du séminaire « moyen » constaté chez Prochaine Escale pour estimer les postes les plus polluants et les gains potentiels des actions que nous proposons. L’avion est ainsi très largement pointé du doigt (il permet à lui seul de réduire par 10 l’empreinte d’un séminaire d’entreprise) alors qu’il est, lorsqu’on regarde l’empreinte annuelle moyenne d’un Français en CO2, en réalité 4 fois moins polluant que la consommation de viande et de poisson !

Le séminaire « moyen » de Prochaine Escale émet ainsi 432 kg de CO2 par participant, soit 4% de l’empreinte de carbone annuelle d’un Français (10,9 tonnes de CO2), avec des écarts très forts, de quelques dizaines de kilogrammes à plusieurs tonnes de CO2. 

Les 12 actions que nous proposons permettent de réduire de 92% l’impact de votre séminaire (l’avion étant, et de loin, l’action la plus importante puisqu’elle représente 91% de l’empreinte moyenne).

Toutes les sources utilisées sont citées en fin d’article et nos Chefs de Projet se feront une grande joie d’échanger sur ces sujets avec vous pour leur mise en place lors de vos voyages d'entreprise, en fonction de vos objectifs en termes de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et de votre culture d'entreprise.



1 - Éviter de prendre l’avion (94% des gains)


L’avion représente 11% des émissions annuelles de CO2 d’un Français « moyen »...mais 91% du bilan carbone d’un séminaire « moyen » et 94% des gains potentiels des 12 actions que nous avons identifiées pour organiser un séminaire éco-responsable !

Cela veut-il dire qu’il faut complètement arrêter l’avion ? Non, mais tout dépend des destinations, ou plus exactement de la distance à parcourir et de l'existence de solutions alternatives plus écologiques ! Si l’on regarde l’émission par kilomètre parcouru, l’avion est moins polluant qu’une voiture peu remplie par exemple, mais 2 fois plus émetteur que le bus et 20 fois plus que le train. Pour les trajets pour lesquels une alternative plus écologique existe (notamment l’excellent TGV en France), il vaut mieux éviter l’avion dans la mesure du possible.

Vous avez, si vous prenez tout de même l’avion, la possibilité de compenser l’empreinte de votre vol (et plus généralement de votre séminaire) auprès d’associations, qui se chargent de planter des arbres, de permettre à des familles vulnérables d’accéder à une énergie renouvelable gratuite ou encore d’améliorer la gestion de certains déchets.

En bonus, nous proposons à certains clients de rejoindre leur séminaire façon Pékin Express : souvenirs pour la vie garantis (et empreinte ultra-optimisée) !



2 - Limiter les goodies (3,4% des gains)


Les cadeaux aux participants sont souvent la fausse bonne idée. Nous avons pris ici l’exemple du tote bag, que nous avons offert un moment à tous les participants de nos séminaires. Certaines études ont montré qu’il faut utiliser 7.100 fois votre tote bag pour avoir le même impact carbone qu’un sac en plastique. Ce dernier nécessiterait même la modique quantité de 2.500 litres d’eau pour être confectionné ! Alors, certes, il pollue moins les océans que ses cousins en plastique, mais la question d’offrir des goodies aux participants est réelle.

Il n’y a évidemment pas que les tote bags qui sont consommateurs de carbone : t-shirts, gourdes (qu'il faut utiliser tous les jours pendant 3 ans pour avoir le même impact écologique qu'un gobelet en plastique à usage unique) ou lunettes font partie des plus classiques cadeaux.

Pour limiter l’impact des goodies, l’idéal est ainsi soit de ne pas en offrir, soit de réfléchir à une solution locale...et réutilisable ! Tout est finalement une question d'usage.



3 - Réduire les activités polluantes (0,6% des gains)


Le quad ou le jet ski font partie des activités les plus appréciées des participants...mais également de celles au pire impact carbone ! Pour limiter leurs émissions, deux options s’offrent à vous : mettre deux personnes par engin….ou plus simplement ne pas les pratiquer !

Vous pouvez par exemple les remplacer par des activités pleines de sens (journée solidaire avec une association locale, ateliers de retour à la nature, etc.), originales (découverte d’une ville en stand-up paddle, tournage d’un film avec de vrais loups, etc.) ou favorisant la cohésion (courses d’orientation, Mario Kart grandeur nature avec des matériaux de récupération, etc.) : ces dimensions compenseront souvent la perte de sensations fortes. Le pédalo serait, en revanche, lui, une bien mauvaise contrepartie !



4 - Sélectionner un hôtel éco-responsable (0,5% des gains)


Même si elle ne figure pas en première position, c’est l’action la plus complète des 12 que nous proposons. Un hôtel éco-responsable agit en effet sur l’ensemble des critères de la RSE : l’environnement, le social (notamment relation avec les salariés et sous-traitants) et la gouvernance (notamment l’équité).

De nombreux labels (HQE, Ecolabel, Clef Verte, etc.) existent pour certifier les efforts faits pour améliorer l’efficacité énergétique (rénovation ou changement de chaudières, matériaux bas carbone), trier et valoriser les déchets, sélectionner des fournisseurs responsables (nourriture bio en circuit-court, produits écolabellisées), etc.

Compte tenu des investissements conséquents pour décarboner leurs infrastructures et chaînes de valeur, ces hôtels ont généralement des tarifs plus élevés : le prix à payer pour s’engager dans une démarche durable !



5 - Supprimer la viande et le poisson du régime alimentaire (0,4% des gains)


L’alimentation, de manière générale, représente 18% des émissions moyennes de carbone des Français. La viande et le poisson sont responsables de plus de la moitié de ces émissions...soit 4 fois plus que l’avion ! Ce calcul comprend évidemment les émanations de gaz à effet de serre des animaux (notamment méthane des ruminants), mais également le coût de la déforestation liée à l’extension des cultures ou le transport et l’eau. Il faut, en effet, pour produire un kilo de bœuf, 15.000 litres d'eau (4.000 pour un kilo de poulet et 250 pour un kilo de pommes de terre).

Si vous ne vous sentez pas d’imposer un régime végétarien à l’ensemble de vos participants, vous pouvez déjà les y sensibiliser lors de l’inscription et leur proposer, ensuite, de choisir leur type de régime.



6 - Limiter le gaspillage alimentaire (0,3% des gains)


9%. C’est la quantité moyenne jetée à chaque repas dans les restaurants français. Si limiter le gaspillage passe avant tout par produire moins pour mieux surveiller les portions, il est également possible de donner à une association. La deuxième option a généralement un coût, financier certes, mais également carbone, à prendre en compte.

Le tri entre objets recyclables et déchets est également complémentaire pour maîtriser l’empreinte de vos repas (et de votre voyage, de manière générale).



7 - Consommer responsable : local, biologique et de saison (0,3% des gains)


La restauration responsable englobe de nombreux piliers, comme les produits régionaux, de saison et bio, des recettes faites maison, le respect de la biodiversité ou encore, évidemment, la réduction de l’empreinte environnementale.

La consommation de produits en circuit-court est excellente pour son impact local (notamment en termes d’emplois) : l’approvisionnement est alors en général méticuleusement choisi par l’hôtelier, le restaurateur ou le traiteur, ce qui assure des produits de qualité. L’empreinte carbone de la consommation en circuit-court est plus variable (le transport représente 17% des émissions de gaz à effet de serre de la production alimentaire : parfois, il vaut mieux consommer une production saine et distante qu’une intensive et locale) : c’est la raison pour laquelle nous sélectionnons toujours des professionnels engagés dans une démarche responsable, avec notamment pour des produits qualitatifs, locaux et saisonniers.



8 - Ne pas utiliser la climatisation ou le chauffage (0,1% des gains)


Une nuit d’hôtel représente en moyenne 6,9kg de CO2, dont 34% pour la seule climatisation ! L’idéal pour limiter la consommation d’énergie est de maintenir les intérieurs à 19°C maximum en hiver et de ne jamais utiliser la climatisation en été. L’isolation thermique et l’efficience des systèmes de chauffage ou de climatisation sont évidemment également clefs, puisqu’ils ont un impact direct sur la consommation énergétique. D’où l’importance des hôtels éco-responsables.



9 - Éviter les vaisselles à usage unique (0,1% des gains)


Le plastique à usage unique a mauvaise presse. Et pour cause, on en connaît les conséquences désastreuses en termes de pollution, notamment sur les océans. Un gobelet en plastique représente environ 20 grammes de CO2 (10 grammes pour les écocups) : il faut l’utiliser au minimum 7 fois pour qu’il devienne moins polluant que de la vaisselle classique. Il est ainsi, comparativement, 1000 fois moins polluant qu’un tote bag ! Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut y recourir, mais d’un point de vue purement émissions de gaz à effet de serre, mieux vaut utiliser un gobelet en plastique que de faire floquer une gourde directement importée de Chine qui servira une fois ! D’un point de vue pollution, il n’existe évidemment aucun débat : la vaisselle à plastique unique est à proscrire.

Les alternatives à la vaisselle en plastique sont nombreuses : utiliser de la vaisselle en carton recyclé, de la vaisselle classique (certaines associations prêtent gratuitement des kits vaisselles pour vos événements, on peut sinon imaginer un système d’autocollants sur vos mugs pour les garder tout au long du séjour)...ou demander aux participants de venir avec leur propre matériel (une gourde par exemple pour remplacer les bouteilles en plastique, avec une fontaine à eau à disposition des participants). Dans un objectif 0 déchet, mieux vaut ainsi privilégier les deux dernières options.



10 - Privilégier les transferts à pied (0,1% des gains)


Certains transferts en bus (moins de 5 km aller-retour par exemple) peuvent être remplacés par de la marche lorsque le trajet et le groupe s’y prêtent. La symbolique est en tout cas forte...et les possibilités de rendre ce moment ludique infinies !



11 - Limiter sa consommation numérique (0,1% des gains)


Le numérique représente près de 4% des émissions actuelles de CO2, avec évidemment une tendance haussière. Quelques bonnes pratiques permettent de limiter notre consommation : stocker ses médias en local, vider régulièrement ses emails (notamment les spams) ou encore limiter l’envoi de pièces jointes (mieux vaut envoyer vos fichiers sous forme de lien hébergé dans le cloud plutôt que de les mettre en pièce jointe à vos emails, ils seraient alors stockés autant de fois que vous aurez de destinataires). Pour réduire la consommation énergétique, pensez à tout éteindre et à limiter le chargement des téléphones et autres appareils (notamment ceux connectés, plus consommateurs). Autant que possible, utiliser des appareils de seconde main : allonger leur durée de vie a un impact immédiat ! 



12 - Ne pas changer de linge à l’hôtel (0,1% des gains)


La blanchisserie représente 17% des 6,9kg de CO2 d’une nuit d’hôtel : ne pas demander un changement de serviettes ou de draps lors d'un séjour de plusieurs nuits agit sur l’impact de votre séjour (d’autant que la plupart des blanchisseries sont externalisées et nécessitent ainsi un transport du linge).


La consommation moyenne en CO2 d’un Français s’élève à 10,8 tonnes de CO2 : le séminaire « moyen » représente ainsi environ 4% de cette consommation. Pas assez nous direz-vous pour vous y intéresser ? Bien au contraire, les entreprises ont un rôle sociétal d’éducation et d’exemple à jouer.
Côté Prochaine Escale, nous compensons systématiquement l’absence d’exotisme de nos propositions par des concepts plus marqués : scénarisation du séminaire avec des comédiens, sélection d’intervenants pour donner du sens, organisation de « séminaires » avant le séminaire (activités de cohésion les semaines précédant le départ pour faire monter la pression), etc. Nous indiquons également sur chacune de nos proposition l’empreinte estimée du séjour et sommes à votre entière disposition pour nous adapter à vos besoins : ces actions sont en effet à adapter à la réalité de vos objectifs et de votre culture d'entreprise.
Il vous reste un doute sur le fait qu'on puisse organiser un séminaire éco-responsable de folie ? Essayez-donc notre service et découvrez à travers des hébergements insolites (tipis, cabanes dans les arbres, lieux de charme, etc.), des activités décalées (chasse au trésor écologique, ateliers de survie ou de retour à la nature, apéritif sur une tente de paroi, etc.) ou encore des concepts uniques (scénarisation du séjour avec des comédiens, fête foraine ou jeux olympiques, etc.) comment nous marquerons vos participants à vie.



Sources


  • Agence Danoise de Protection de l’Environnement
  • Actu Environnement
  • Business Insider
  • Carbone 4
  • Chaire Énergie & Prospérité
  • Google Maps
  • Consoglobe
  • Environment Agency
  • Géo
  • GIEC
  • Green Tripper
  • Numérama
  • The Shift Project
  • Zero Waste France
  • Modèle de calcul réalisé par Prochaine Escale et disponible pour chacune de vos demandes de séminaires

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